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L'alimentation est une question de société bannale. La qualité des produits alimentaires qui sont issus des quatre coins de la planète est elle suffisamment bonne pour continuer à nous nous nourrir de cette manière. La diversité culinaire qui existe entre les différentes régions de France est un exemple de la capacité de la France à produire des denrées suffisament varier pour être autonome et pourtant les produits localisés, reconnus de qualité sont trés peu diffusés. L'achat de produits alimentaires manufacturés à l'extèrieur de l'union européenne est trés présent face à cela les pays "moins développés" produisent des denrées plus compétitives que les notres.

 

Pour conserver son autonomie alimentaire, la France adopte des normes qui simultanément au progrés des avancées scientifique en agronomie empêche les produits étrangers de satisfaire les autorisations de vente sur le territoire national.

 

D'un autre côté le système de distribution des denrées est basé sur une logistique toyotiste qui impose un système de conteneurisation adaptée à chacune des échelles à laquelle le produit vat être utilisé. De la même manière que le géographe perçoit les territoires d'une ville le distributeur voit la denrée selon une forme différente :

 

                       - La région : le conteneur

                       - Le département : la palette

                       - L'EPCI : Le carton

                       - La commune : Le pack

                       - Le ménage : La boite

                       - Le citoyen : La denrée

 

Depuis cette vision on peut penser que si tout les citoyens ont besoin à des rythmes fixes ou connus de produits alimentaires qui doivent être emballés selon le niveau de détaillage,leurs propriétés physiques et leur vitesse de distribution, Il est possible de mettre en concordance les vitesses de distribution et les vitesses de consommation. Le système actuel en distribuant des produits aléatoirement, si ce n'est d'aprés les enquêtes statistiques que différents groupes pratiquent sur leur clientèle avec l'établissement de fichier de localisation et de descriptions statistiques crée du gaspillage. Ce dernier est dû à un système de scission totale entre la valeur de production (en terme de quantité d'énergie de production, de temps de travail incompressible, en terme de conséquence environnementale) et la valeur de distribution si ce n'est celle qui conduisait les prodducteurs à la course à l'endettement.

 

La mise en place de campagne urbaine depuis l'apparition de la nouvelle vague de l'urbanisme, permet enfin l'apport perdu depuis la diffusion de l'automobile sur le périurbain, celle de la distribution de proximité et du réseau du contrôle social communautaire de l'échange. La fracture des centres urbains face à la crise du logement et à l'usure du parc actuel nous positionne dans une situation inédite.

 

Dans cette nouvelle configuration, les terres les plus proches des villes qui sont soumises  à la pression la plus forte subissent un processus de mutation des productions

 

Cette situation, celle d'une pression du logement inégalée, par le manque constant, et constamment grossissant, par le délabrement des immeubles du centre, par la distance des quartiers des années 1980 et 1960 à la périphérie, par la sectorisation des activités dans les quartiers.

 

La mise en place d'un plan organisé par le service public pour créer des secteurs de distribution pour le service public ou privé sous réserve d'un engagement multipartie et réciproque (cantine scolaire ou d'entreprise, maison de retraite ou hopitaux...). 

 

Serait-il plus sage de déroger à la règle de la liberté de commerce pour sécuriser des entreprises locales liées à leur territoire par leur clientèle et leur administration territoriale au profit d'une population locale favorisant une distribution courte donc économe en énergie, en gestion et favorise les rencontres et les échanges dans les territoires. Ou faut il laisser les grandes centrales d'échats faire appel à de plus petites centrales d'achat qui iront payer détenir l'ensemble des marchès locaux dans des bassins de production (les producteurs ne pouvant se déplacer loin, le grossiste le plus proche était souvent le plus compétitif ).

 

Aujourd'hui avec la démocratisation des chambres froides et l'augmentation des pratiques de gestion administratives des exploitations agricoles, le marché tend à reconnecter les producteurs directement au central d'achat des grands distributeurs détaillant. Cependant les exploitations agricoles en intégrant au fur et à mesure les nouvelles normes, ils doivent entreprendre des démarches de gestion des productions afin des conseillers départementaux spécialistes des nouvelles variétés pour pouvoir rentabiliser au maximum l'investissement sur le foncier. Ensuite la SAFER prend le relais lorsqu'une terre change de propriétaire afin de participer au remembrement (bien que nous connaissions tous les effets des destructions des bordures de champs dans les bocages, même si ces derniers ne sont pas systèmatiques et qu'une politique de lutte contre ces pjénomènes est en place, la logique de la production économique et la logique de protection environnementale ne se raccordent pas). Le remembrement permet donc aux fermes de s'étendre de manière continu, les entreprises agricoles deviennent de plus en plus importantes et leur nombre diminue. Les terres agricoles se retrouvent à proximité des villes, bien que la ville ait pri naissance dans le champs au bord de la rivière. Les meilleures terres agricoles (les plus proches des villes) sont cédées à l'urbanisation petit à petit parcequ'il ne fait pas que les terres urbanisées soient émiettées. 

On pourrait penser que l'autarcie est la plus grande des hontes en voyant des phénomènes comme ceux-ci cependant l'histoire est en train de nous prouver qu'avec de regarder nos périphéries pour les construire bien correctement, nos centres-villes sont devenus nos périphèries en les plaçant à l'autre bout de notre champ de réflexion. La question qui demeure alors est celle de savoir que va devenir cette nouvelle compacité du centre-ville, sera-t-elle la ville fragmentés par le parcours du piéton, le circuit du cycliste, le voyageur en train, tram ou métro.

 

Dans cette grande refonte de la ville la population a évolué, depuis le milieu du vingtième siècle les français ont réduit la taille moyenne de leurs ménages,  les personnes agées sont devenues de plus en plus nombreuses au point d'en devenir le phénomène de santé public numéro un. C'est avant-tout un problème de  société les personnes agées qui sont celles qui connaissent le plus leur histoire doivent pouvoir raconter la vie de leur territoire et leur territoire de vie. La culture du risque dont les géographes spécialisées dans les risques naturels ont à coeur de maintenir dans les esprits peut être propagée grâce aux récits de ces personnes qui ont du temps à consacrer à la société et la sagesse de l'expèrience.

C'est un exemple du travail de concertation qu'il y a à mettre en oeuvre dans les territoires français.

L'organisation alimentaire.

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